vendredi 4 janvier 2013

Le périple

En un mot : long. Un autre mot, si vous insistez : fatiguant. Un peu plus de quarante heures de voyage entre le moment où j'ai quitté ma maison et celui où je posais mes bagages sur la terrasse d'un petit restaurant de Torreón et m'asseyais en compagnie de mon directeur et d'un collègue pour manger mes premiers tacos.

À refaire :
  • Prendre le train qui va directement à l'aéroport, et non celui qui s'arrête à Montparnasse. Quel soulagement de ne pas avoir à prendre le métro et le RER chargée comme une mule !
  • L'escale à Chicago avec des sièges sans accoudoirs qui permettent de s'étaler de tout son long et de dormir plusieurs heures de rang en attendant sa correspondance.
  • Voyager avec un mp3 rempli de chansons anglophones : rien de tel pour accompagner une sieste à Chicago que Neil Young, Cat Stevens ou encore Leonard Cohen.
  • Atterrir le matin et pouvoir prendre tout son temps pour retirer des mexican pesos, prendre un taxi pour la gare autoroutière, trouver son bus et arriver avant la fin de journée à sa destination finale.
  • Atterrir à Monterrey et prendre le bus pour Torreón en traversant le désert. Très joli, le désert. Montagnes qui ressemblent à des tas de cailloux éboulés, beaucoup de petits arbrisseaux très secs et de cactus, villes désolées où personne ne traîne dans les rues, grandes routes où circulent seulement des camions et des bus, et un climat qui devient de plus en plus aride à vue d'œil.

À éviter à l'avenir :
  • Partir sans visa ni contrat de travail et devoir faire faire un faux billet et mentir à l'immigration pour qu'on vous laisse passer.
  • Transiter par les USA, répondre à des tonnes de questions et être scannée en intégralité, poser des questions à des gens qui vous répondent sans même daigner vous jeter un regard et avoir peur qu'on ouvre le sac pour prendre les deux pauvres tablettes de chocolat qu'on a essayé d'y cacher. (Elles sont passées tout de même, c'était un test, la prochaine fois je ramène du saucisson et du fromage).

  • Compter sur la nourriture dans l'avion pour se sustenter. D'habitude, on en ressort en ayant mangé pour les trois prochains jours mais cette fois, c'est seulement dans le premier avion que j'ai eu un repas et un snack. Les vols suivants étant plus court, j'ai eu tout juste droit à un verre de jus d'orange.
  • Ne pas connaître son fuseau horaire et devoir chercher des indices pour déterminer l'heure qu'il est. Dans les aéroports, ca va, mais je suis actuellement avec mon coloc, nous avons rendez-vous à 11h et nous ne savons pas trop s'il est 8h30 ou 9h30...

Anecdote du jour : J'ai bien aimé ce slogan vu sur une affiche dans l'aéroport d'Houston, c'était une campagne contre le réchauffement climatique je pense. « How many lightbulbs does it take to change an American ? »

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